PEG ▬ ಠ◡ಠ

Margaret "Peggy" Boyce

SURNOM - Peggy, Peg, Maggie.

AGE - 16 ans
DATE DE NAISSANCE - 08.09.99
NATIONALITÉ - Française (écossaise par son père)

SEXE - ♀
ORIENTATION SEXUELLE - Hétérosexuelle (a probablement un petit faible pour Armin.)

STATUT - Elève
CLASSE - Première (littéraire)
RÉGIME - Interne, sinon comment serait-elle au courant de tous les potins ?
MÉTIER - Rédactrice du journal du lycée.

AVATAR - Peggy Chinomiko
+images du manga ©Xian-Nu colorisées par mes soins

histoire

Les parents de Peggy se rencontrèrent à un cours de cuisine où tous les deux s’étaient inscrits. Géraldine, jeune française qui vivait une histoire d’amour intense avec la nourriture, avait décidé d’apprendre à confectionner elle-même ses péchés mignons. Quant à Eric - étranger à peine arrivé en France pour son contrat en tant qu’assistant de  cours d’anglais - son but était de découvrir les spécialités françaises. Leurs caractères enthousiastes, leur humour et leur amour commun de la bonne cuisine les rapprochèrent immédiatement ; et quelques mois plus tard, lorsqu’Eric dût repartir en Ecosse, il loupa malencontreusement son avion et demeura définitivement auprès de sa belle.

Peggy naquît de leur union neuf ans plus tard, une journée pluvieuse de septembre après que sa mère ait passé huit heures en salle de travail. Ses parents, qui l’avaient tant attendue, en firent une petite fille créative et volontaire. Son père ayant trouvé un emploi plus convénient en tant qu’agent de sécurité, elle ne manqua de rien, et Géraldine - devenue critique culinaire peu après sa grossesse – passa énormément de temps auprès de sa fille, multipliant les activités artistiques et culinaires pour éveiller sa fibre créatrice.

Quelques années après leur rencontre le couple avait acheté une maison de campagne dans le but d’y faire s’épanouir leurs futurs enfants et Peggy ne déçu pas leurs attentes : dès que le feu vert était donné, elle s’élançait joyeusement dans les champs et allait barboter dans le ruisseau en bas de sa maison. C’est ce qui déclencha chez elle un amour de la nature, que son père lui apprit à respecter et à observer. Les prémisses de son futur combat pour la préserver.

A la petite école de sa commune, la jeune Peggy se fit ses premiers amis, se plaçant en leadeuse née et décidant seule des activités de la bande pendant les récrés. Son caractère curieux et  enjoué faisait d’elle une bonne élève qui posait beaucoup de questions en cours, mais la faisait aussi souvent disputer car on la retrouvait souvent – parfois accompagnée de ses copains - à des endroits où les enfants n’étaient pas autorisés (comme, raconte souvent Eric, en train de fouiller dans les cuisines de l’école). Lorsqu’elle dût passer au collège à l’âge de 11 ans, il lui fallut prendre le car chaque matin pour aller à la ville. Elle y retrouva quelques anciens camarades d’école, mais ceux-ci avaient grandi, évolué, et n’acceptaient plus qu’elle « fasse sa chef ». Les enfants « de la ville » ne l’acceptaient pas non plus, pour son caractère mais aussi  parce que – ayant grandi au milieu des champs – elle n’avait pas les mêmes centres d’intérêt ni les mêmes expériences.

Un peu triste de ne pas s’intégrer aussi bien qu’elle l’avait imaginé, ses parents décidèrent d’organiser des vacances à Kilmacolm, la ville natale de son père, au cours duquel on lui apprit à jouer au golf. Néanmoins, à son retour en France, le moral de l’adolescence n’était pas beaucoup remonté, et son père prit l’initiative de lui offrir un carnet dans lequel il proposa qu’elle écrive à propos de ses sentiments et de sa tristesse pour l’aider à la gérer et à l’oublier.

Peggy ne fut pas très enthousiaste à cette idée. Néanmoins, devant l’air encourageant d’Eric et les épaules haussées de sa mère qui semblaient lui dire « pourquoi pas ? », elle consenti à essayer et c’est ainsi que ce soir-là, le dimanche 27 février 2011 aux alentours de 21 heures, elle se retrouva assise à son bureau devant une page blanche.


Dès le mois suivant, la plupart des gens avaient oublié cette affaire. Néanmoins elle resta gravée dans les mémoires des deux protagonistes : Ambre n’oublierait jamais l’affront, et Peggy, elle, garderait toujours dans un coin de l’esprit sa première victoire. La jeune fille, rendue plus forte et plus sûre d’elle par cette première expérience, continua sur sa lancée et s’engagea pour de nombreuses causes. Lorsqu’elle entra au lycée, sa réputation la précéda, mais elle avait déjà décidé de s’attacher à découvrir les secrets des autres plutôt que de se soucier de ce qu’ils pensaient d’elle. Avec plus ou moins de succès.

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