RPG DE CAITLINE.

[Violette, tu sais que je t'adore mais c'est le RPG xD]
Je me rendis discrètement vers la cage d'escaliers.

Je vu le casier de Violette, je vérifia autour de moi.
Personne n'était là, je m'approcha doucement du casier de Violette, celui ci était ouvert.
Je vu sa pochette de dessin dedans, je la pris et je l'ouvra.
Je vu alors des dessins de Alexy,Lysandre,Rosa et pleins d'autres personnes !
Je pris ses dessins, et je les déchiras.
Je vu également une photo de Lysandre, waouh..
Il était si beau..
Je pris la photo, et je la mis dans mon sac, je voulus me retournais quand je sentis une main attrapée mon bras..

Un bruit de feuille déchirée se fit entendre. Des morceaux de feuilles blanches tombèrent et s'éparpillèrent alors sur le sol. Rosalya était vêtue aujourd'hui d'un jean noir slim, et d'un débardeur blanc, à cause de la chaleur accablante, un faible décolleté figurait sur son haut. Sa chevelure blanche éclatante était nouée en une tresse coulant sur sa colonne vertébrale. La jeune étudiante se dirigeait vers la salle de sciences, elle devait rendre un devoir à monsieur Faraize, mais ces sons l'interpellèrent, et elle se dirigea vers la provenance de ceux ci. Là, Caitline, devant le casier de Violette, déchirant tous ses dessins à l'intérieur, et saisissant une photo. Elle ne put distinguer la personne sur la photographie en question. Elle se rua vers elle, et prit son bras violemment l'empêchant de continuer cette catastrophe.

- MAIS QU'EST CE QUE TU FICHES ?!

Prise en flagrant délit, Caitline devrait rapidement trouver une excuse, ou tout avouer sur le champ. Sinon le courroux de Rosalya s'abattrait sur elle, déjà qu'elle piquait une crise.. La demoiselle ne lâcha pas son bras, plantant ses ongles dans sa peau. Comment se faisait-il que cette fille si sympathique ait commis cet acte ? Violette en serait toute chamboulée, déjà qu'Aliénor lui tournait autour comme un requin autour de sa proie, la pauvre dessinatrice pourrait bientôt porter le titre d'harcelée.

- Je te croyais pas comme ça..

Elle desserra légèrement sa prise, n'enlevant cependant toujours pas sa main qui la retenait près d'elle.

C'était Rosa !

Elle avait tout vu !
Je décida de tout lui dire.
"Je ne la supportes pas, elle a tout le monde à ses pieds.."
"Tu peux pas comprendre !" Hurlais-je alors en la regardant droit dans les yeux, avec mes yeux noisettes ainsi qu'un petit reflet orange dans mes yeux, le regard de la jalousie.

J'essaya de me débattre.
"Puis..puis qu'est ce que ça peut te faire ?!" Hurlais-je alors.

La jalousie faisait des ravages en ce moment. Voir ses amies ainsi faisait frémir l'étudiante. Elle comprenait alors tout, le schéma s'éclaircit, et le cercle amoureux se fit connaître dans sa tête. Elle relâcha son bras.

- Tu aurais dû m'en parler au lieu de piquer ta crise.

Son ton restait calme, pourtant à l'intérieur elle bouillonnait de rage. Pauvre Violette.

- Qu'est ce que ça peut me faire ? Tu vois pas toutes ces embrouilles à cause d'amourettes. Bats toi pour Lysandre, mais ne fais pas du mal à Violette. Ok, ça te saoule, qu'elle fasse la Cosette timide, et que tout le monde se prenne pour Jean Valjean. Mais on se calme. Vous êtes mes amies, putain.

Elle saisit quelques feuilles déchirées sur le sol, et les rangea dans le casier de la jeune fille.

- Je comprends très bien.

Je restais sans voix, sans ne rien savoir dire...

Des larmes pu se voir au fond de mes yeux, je m'empêcha de les faire tombées.
Je me retourna et je partis.
[mini rep]

Fuir ? C'était lâche, et Roslaya ne comptait pas laisser son amie partir ainsi, en larmes qui plus est. Son coeur se déchirait à l'idée de faire pleurer la petite Caitline. Elle courut pour arriver à sa hauteur et s'écria en s'appuyant sur l'épaule de la nouvelle:

- Attends ! Je comprends que tu puisses être jalouse, c'est humain ! Moi aussi j'ai déjà fait.. Non rien. Bref, de qui es-tu amoureuse ? En fait je pense savoir..

Alexy ou Lysandre. Certainement Lysandre vu la façon dont elle le regardait la dernière fois, avec ses pupilles qui s'étaient illuminées à son prénom.

- La prochaine fois, viens plus tôt m'en parler si tu te sens mal. Je ne te jugerais pas !

"Tu sais que t'es une superbe amie, toi ?" Lui dis je avec un énorme sourire.

Je la prenna dans mes bras.